ELLES NOUS RACONTENT…

Je suis Christiane, retraitée de la fonction publique, mère de 5 enfants et c’est ma 2e saison au Cocon.

J’avais promis aux enfants, en les quittant en mars 2014 de revenir l’année prochaine mais je n’ai pu résister à l’envie de revenir bien avant. Ce fut pour eux une grande surprise, manifestée par un accueil super-chaleureux de leur part. Nous avons repris nos activités comme si on s’était quittés la veille ; jeux, devoirs d’école, coloriages, repas sur la natte… Tous ces enfants sont en demande d’attention, d’affection.

Jionida et Jeanne m’ont rejoint au Cocon et nous formons une super équipe avec tout le personnel encadrés par Emilie, la directrice. Mais tout n’est pas rose. Suite à une situation budgétaire catastrophique, il nous a été suggéré de nous séparer de quelques enfants. N’oublions pas que les enfants sont nés une deuxième fois le 9 décembre 2012, jour où le Cocon a ouvert ses portes. Il serait inconcevable d’éclater cette grande famille qu’est le Cocon. Seriez-vous capables de le faire avec votre propre famille ? – Christiane.

 

 

 

 

Moi c’est Jeanne, j’ai 24 ans, lyonnaise et j’ai la chance d’être née de bonne humeur.

La vie ici est douce mais l’insouciance des enfants a un prix, Michel les protège et supporte actuellement plus de pression que ce qu’on ne peut lui demander. Depuis quelques jours, nous tournons et retournons dans nos petites têtes comment récolter de l’argent. Nous savons que la crise est mondiale et que demander des efforts à chacun est devenu difficile. Mais nous qui vivons avec eux, nous pouvons vous certifier qu’il n’y a pas un centime dépensé inutilement. Nous appuyons aujourd’hui le mot de Michel pour faire appel à votre générosité et à votre imagination pour tenter à votre tour de récolter ce que vous pouvez. Ces enfants ont besoin de vous.  Si je suis partie de chez moi, c’était aussi pour donner du sens à mon chemin de vie. Et en ce moment plus que jamais, j’aime ce que je fais. Parce que mes journées sont régies par une seule motivation : aimer ces enfants. – Jeanne.

Et moi je suis Jionida, étudiante Belge de 23 ans.

Il y a maintenant plus d’un mois que j’ai fait mon entrée dans cette grande famille qu’est le Cocon. Je ne saurai vous décrire à quel point les enfants sont adorables, généreux, souriants mais aussi studieux, bosseurs et ambitieux. Le Cocon a su amener, à ces enfants abandonnés et parfois rejetés, un foyer où ils peuvent aujourd’hui grandir de façon équilibrée. Tout cela pour vous expliquer à quel point le Cocon est indispensable pour ces enfants. Seulement, comme pour toutes les familles, principalement lorsqu’elles sont composées de 32 enfants, il faut un minimum de budget pour vivre. Pour aider, il ne faut pas avoir des millions mais seulement le cœur sur la main. Personnellement, je suis étudiante mais je compte dores et déjà devenir donatrice à part entière du Cocon selon mes moyens, et cela mensuellement. Alors pourquoi pas vous ? Car ce sont les petits ruisseaux qui forment les grandes rivières. – Jionida.